1. Observer, décrire à partir de références culturelles. Installer les élèves en petits ateliers et donner à chaque groupe une œuvre différente. Après un temps d’observation, inviter les élèves à parler des différents graphismes. Les pousser à les décrire le plus précisément possible, et introduire les termes complexes (trait vertical, horizontal, losange, etc.). Leur demander ensuite de créer au stylo-bille de nouveaux graphismes sur des feuilles de brouillon et de les décrire à l’oral. À la fin de la séance, reproduire ces formes dans le carnet de graphisme de la classe ou dans un cahier.

2. Reproduire des graphismes dans une zone délimitée. Distribuer trois feuilles de brouillon par élève (format A8 soit 1/16 de feuille A4). Leur proposer de réaliser sur chacune un graphisme différent : une spirale, une frise simple qui suit le contour de la feuille, un alignement vertical de formes plus complexes. Pour aider les élèves qui ont le moins confiance en eux, il est possible de donner une copie de formes à reproduire, issues du carnet de graphisme. Après cette phase d’entraînement, donner à chaque élève un bonhomme. Demander aux élèves de dessiner un graphisme différent dans chaque partie du corps (tête, corps, bras et jambes). Dès qu’une zone est complétée, l’élève peut faire pivoter la silhouette pour varier les orientations. Attention, les formes dessinées ne doivent pas se toucher. Dans trois des six espaces, les élèves reprennent celles précédemment travaillées. Dans les trois autres, ils sont libres d’inventer ou de reproduire les graphismes de leur choix. Munis de crayons aquarellables, les élèves colorent chacun des six espaces d’une teinte différente, puis repassent au pinceau et à l’eau.

3. Lorsque le dessin est sec, les élèves peuvent découper leurs silhouettes et repasser au besoin les contours au feutre noir. Inviter chacun à venir coller son bonhomme sur une grande feuille de papier kraft de manière à former une pyramide. Vernir l’oeuvre collective.