1. Expliquer aux élèves qu’ils vont dessiner un champ de fleurs. Leur donner un crayon graphite : la forme triangulaire de l’outil scripteur facilite le positionnement correct des doigts. Vérifier que le crayon est bien positionné entre le pouce, l’index et le majeur. Avant qu’ils ne posent le crayon sur la feuille, leur demander de faire avancer et reculer le crayon en tendant puis pliant les doigts. Puis, sur une feuille positionnée de biais, les inviter à produire une série de traits en faisant des « pliés-tendus » pour représenter les tiges des fleurs et l’herbe. La main est posée sur l’hypothénar et ne doit pas bouger : seuls les doigts sont en mouvement. Le pouce est placé dans le prolongement de l’avant-bras.

2. Puis, pour former la fleur, faire une boule en tournant plusieurs fois, avec les doigts si possible, plus qu’avec le poignet, sans lever le crayon. Le stylo triangulaire facilite la préhension. Il est possible de fournir un gabarit à l’enfant, mais il est essentiel de leur montrer le geste, car c’est la mise en mouvement des phalanges qu’il leur faut reproduire fidèlement, bien plus que le dessin. Une fois le geste acquis, leur donner une nouvelle feuille blanche avec des crayons e couleur, et les inviter à dessiner un champ de fleurs colorées, en utilisant les gestes acquis. Ils peuvent aussi dessiner, de la même manière, un soleil et de l’herbe.

3. Lorsque les élèves parviennent à mobiliser leurs doigts sans bouger la main, on peut leur proposer de travailler d’autres motifs : guirlandes de vagues, ponts ou boucles. Le mouvement des doigts reste le même, mais la main glisse sur la feuille.